Notre dernier article de cette série sur les crypto-monnaies a traité des NFT et de ses possibilités d’assurance d’investissement pour l’avenir. Retenez donc que les NFT sont des jetons ou tokens qui sont développés également par la technologie de la blockchain. Le NFT n’est pas une crypto-monnaie, pour la simple raison que ces NFT ne sont pas fongibles c’est-à-dire que un NFT n’est pas égal à un autre NFT. Il affiche des preuves d’authenticité et des signatures d’un identifiant unique, un créateur unique ou même un contenu unique.
Par contre les NFT sont des actifs numériques qui ont une valeur monétaire sur lesquels il est possible d’investir et de faire des profits. En même temps il faut bien savoir que les NFT ne limitent pas leur usage à ce domaine d’investissement uniquement. Ils ont aussi des applications dans différents domaines comme l’art, gaming et d’autres secteurs qui sont nombreux.
Dans cet article nous allons nous pencher sur le vocabulaire qu’il faut retenir pour débuter sur les crypto-monnaies. Pour mieux comprendre le monde des crypto-monnaies il faut savoir d’abord le bitcoin. C’est la toute première crypto-monnaie qui se fait connaître au monde en 2008. Le bitcoin est le leader des crypto-monnaies. Bitcoin représente à lui tout seul 45% de la capitalisation de la totalité de toutes les crypto-monnaies réunies. Il est le moteur de l’ensemble du marché et ce dernier reste sensible aux fluctuations du bitcoin. C’est au cours de la Bourse de l’action Tesla que le cours du bitcoin est arrimé depuis environ 2020.
Ce qu’il faut savoir ensuite c’est la blockchain. C’est une technologie qui permet de grouper tous les blocs de la chaine de transaction d’une crypto-monnaie. La blockchain permet de stocker et de transmettre des informations nécessaires aux transactions dans la transparence et la sécurité, sans intervention d’aucune autre institution de contrôle. Pour le dire bien simplement, c’est un registre de comptabilité publique, anonyme et infalsifiable.
Vient aussi la cryptographie qui est une branche des mathématiques qui s’occupe de résoudre des problèmes mathématiques très compliqués auxquels il faut s’appuyer pour la vérification et la sécurisation des transactions effectuées sur une blockchain.
Il y a l’acronyme DeFi pour dire Decentralized Finance, en français « finance décentralisée » qui nomme un écosystème de services financiers grâce à la blockchain sans aucun autre intermédiaire financier. DeFi sert un objectif de créer un système monétaire et financier indépendant qui ne fait pas recours aux institutions financières traditionnelles. Les plus connues de ses applications sont évidemment des crypto-monnaies mais également des plateforme d’emprunt et de prêt.
La plateforme Exchange est quand à elle une plateforme permettant d’échanger des crypto-monnaies entre elles d’une part et également en acheter ou en vendre par une monnaie qui a un cours légal. Certaines plateformes d’exchange, comme Coinbase, permettent aussi de garder en activité ses cryptos.
Un fork né d’une scission après un désaccord au sein d’une communauté sur la façon d’utiliser la technologie blockchain. Cette scission a ensuite entrainé une nouvelle crypto-monnaie à partir d’une ancienne. Les deux crypto-monnaies coexistent très bien sans que la nouvelle prenne le pas sur la première. Le plus connu de Fork est celui qui a engendré le Bitcoin Cash en 2017, sans que celui-ci n’arrive à s’imposer comme réelle alternative au Bitcoin.
Le FIAT est une monnaie créée par une banque centrale et qui a un cours légale dans un ou plusieurs pays comme l’Euro, le dollar, le Rouble…
ICO est un moyen innovant pour n’importe quelle société de lever des capitaux en émettant des tokens au lieu de l’émission des actions.
Le Minage est aussi un terme à retenir dans le jargon du monde des crypto-monnaies. Cela vient du verbe miner. Et ça veut dire en fait une disposition de puissance de son ordinateur afin de valider et augmenter des transactions sur la blockchain. En échange le mineur gagne au moyen de jetons.
PSAN, Les PSAN sont des prestataires de service sur actif numériques. En d’autres mots ce sont des sous-traitants financiers proposant différents services relatifs à l’investissement en crypto-actifs. C’est du moins selon AMF qui a crée ce statut afin de mieux encadrer les activités d’achat et/ou vente et conservation de crypto-actifs. Il y a deux niveaux de PSAN à distinguer : L’enregistrement qui est obligatoire et l’agrément qui est facultatif.
L’enregistrement de tous les PSAN est donc obligatoire parce qu’ils pratiquent une ou plusieurs de ces activités :
-Conserver les actifs numériques pour le compte de tiers
-L’achat/Vente d’actifs numériques contre une monnaie ayant un cours légal ou contre d’autres actifs numériques (courtage).
-Exploiter une plateforme de négociation d’actifs numériques (bourse).
-Enfin d’autre services sur actifs numériques comme réception et transmission d’ordres pour le compte de tiers, la gestion de portefeuille pour le compte de tiers, le conseil, la prise ferme, le placement garanti ou non garanti.
Ce vocabulaire n’est pas exhaustif. Il en reste encore un peu plus de mots clés qu’il faudra expliquer dans nos articles à venir si la rédaction le juge nécessaire.
